Réflexion sur une actualité qui n’a que très peu fait parler d’elle mais qui fait partie de mes centres d’intérêt et dont je voulais vous parler :
Article France info : « En Nouvelle-Calédonie, un centre minier exploitant le nickel complètement saccagé »
Il y a des gens ici, qui se sont organisés et ont pris des risques pour défendre quelque-chose qui ne parle pas et ne les remerciera pas, leur terre, notre Terre. Ils se sont regroupés, et ont agi de nuit en risquant la prison. Ils n’ont blessé personne, mais ont entravé au possible une exploitation minière qui ravage son environement et les terres des tribus environnantes au nom de quelques centaines de jobs et surtout de l’enrichissement de quelques-uns.
Quand les mots ne suffisent plus pour défendre la branche sur laquelle nous sommes assis et quand les gens pour qui nous votons ne sont plus dans la capacité de prendre les décisions collectives indispensables à une vie supportable pour les prochaines générations, il est triste de devoir en venir à la force. Mais s’il doit persister une seule raison qui puisse justifier cet extrême, ne sertait-ce pas justement la cause environementale?
Quand les discours des scientifiques sont recalés derrière l’intérêt des groupes industrielles, quand la puissance du lobbysme fait perdre à nos décideurs le sens des réalités et quand les paroles et les actions pacifiques, sont ridiculisés, falsifiés puis effacées, alors que nous reste-t-il ?
Ne nous reste-t-il pas que ces héros d’un jour, qui au risque de sanctions énormes, vont tout faire pour que cette exploitation devienne tellement compliquée, qu’elle n’en vale plus la peine pour les investisseurs.
Là se pose la question de nos priorités. Sont-elles d’avoir un ordinateur/téléphone à bas coût ou de garder assez d’éspaces vierges de notre présence et de notre pollution pour que l’émerveillement qu’apporte cette planète soit encore palpable pour les prochaines générations?