5 jours ont passé, j’ai pris le temps de prendre mes premières marques, de créer des connaissances, de perdre mon téléphone, de visiter 4 lieux de vie et d’être surpris rue après rue. Voici un des points que je veux partager : le terme de « propriété privée » est bien dérisoire ici, la seul limite est physique. Dans notre quartier chaque maison est cerclée d’une barrière de pierre, de grille, de barbelé et d’électricité. Toutes sont surveillées par une troupe de gardien dont certains sont armés d’armes semi-automatiques, je tenterai de prendre une photo lors d’une occasion propice. Le souvenir de Boko Haram est dans beaucoup de têtes mais il est loin d’être le seul facteur à cette sur-protection, l’extrême pauvreté, la corruption et la concentration des richesses sont d’autres pistes.